Enchanted
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Réassort du coffret Pokémon 151 Électhor-ex : où l’acheter ?
Voir le deal

 

 Sweet Escape ft ; axel

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Hanna L. Andrews

Hanna L. Andrews


Messages : 104
Date d'inscription : 22/03/2009
Age : 33

about you
Relationships:
conte incarné: alice in wonderland

Sweet Escape ft ; axel Empty
MessageSujet: Sweet Escape ft ; axel   Sweet Escape ft ; axel EmptyMar 7 Avr - 0:20

    Les nuages étaient bien bas, et ce temps me donnait un air de somnolence, je sortis de ma couette, que je regrettais, grelottant de froid dans ma tenue de nuit. Une des domestiques vint ouvrir mes volets, comme si je ne pouvais pas les ouvrir moi même, je m'approchais doucement de la fenêtre respirant l'air. Mes narines frétillant, j'eus un fin sourire aux lèvres, regardant les alentours. J'habitais une résidence des plus grandes, avec un jardin, ce qui était rare dans la ville de New-York, pourtant, malgré que j'avais tout ce dont les gens rêvait, je me sentais pas à mon aise, j'étouffais. J'avais constamment une nourrice – qui était là depuis que j'étais haute comme trois pommes – et des domestiques sur mes épaules. Je rêvais d'une vie ou je pourrais être comme tout le monde, sorti à pas d'heure le soir, fréquenté le lycée et passé beaucoup de temps avec mes amis. Au lieu de cela, je devais étudier les bonnes manières pour être une Andrews dans l'âme, et je devais suivre des cours à domicile. Tout cela me pesait. Ce qui m'exaspérait le plus, c'était quand mes parents avaient rencontrer Devan, un de mes rares amis, voir le seul ami que j'avais dans cette ville... Et que mon père l'avait descendu en flèche car il n'était pas d'une ligne de noblesse... Mon père voulait que j'épouse un homme riche avant mes vingt ans, soit maximum dans deux ans, et moi? Je ne voulais pas, je le refusais, je rejetais mes origines. Pourquoi devrais-je me marier avant mes vingt ans? Surtout avec quelqu'un que je ne connais pas!

    Mes pensées s'envolèrent quand une brise me fit parcourir un frisson. Je fermais la fenêtre et me dirigea vers la salle de bains. Une bonne douche chaude et je m'habillais, un jean, des converses et un tee shirt long. J'eus encore le droit à des remarques de la part de ma nourrice qui voulait que je porte des robes ou des jupes, comme une parfaite aristocrate. Et puis quoi encore! Je n'en pouvais plus de cette atmosphère! Un petit déjeuner dans l'estomac, je dirigea dans une pièce particulière. Cette pièce je l'adorais énormément, depuis quelques années j'y venais tout les jours. Présent dedans, une guitare, un piano et un chevalet pour peindre. Mon père était un fan d'arts, et je suivais ses traces, je pratiquais la guitare depuis plusieurs années déjà. J'étais loin d'être une musicienne parfaite, mais je me débrouillais comme je pouvais. Personne ne m'avais donné de cours, faut dire, j'avais rarement le droit de sortir. A cette réflexion, je me dis que cela suffisait, je commençais en avoir marre d'obéir sans cesse a cette nourrice qui était sous les ordres de mon père. Descendant les escaliers silencieusement pour partir de cette demeure, je pris ma veste au passage, ainsi que les clés d'une des voitures de mon père, les chauffeurs me prenait la tête, et on ne pouvait pas sortir de la voiture sans que l'on vous regarde de grands yeux. Je voulais vivre normalement comme mon ami Devan, bon sang comme je l'enviais.

    Fermant délicatement de la demeure, je marchais plus vite de peur de me faire prendre, et monta à bord de la voiture de mon père.
    Je roulais depuis près d'une heure, je ressentais au volant un brin de liberté. Je ne pus m'empêcher de penser à ma nourrice qui devait criser ne sachant pas où j'étais. A un moment donné je me suis dis, que j'allais me dégourdir les jambes, et pour cela rien de mieux que la cinquième avenue. Me garant, je sortis de la voiture, nouant mon foulard autour de mon cou, vis à vis du froid qui pénétrait dans mon corps et me faisait frissonner. Je vis non loin le musée de l'art, ce musée j'y allais de temps en temps, cela me changeait les idées et m'aidaient à pénétrer dans mon monde. Entrant dans le grand batiment, mes converses crissaient légèrement sur le parquet fraichement ciré. L'air rêveur, je me dirigeais dans les différentes galeries, cette peinture, cette expression, tout me laissait bouche bée. Petit à petit je m'enfouis dans mon monde imaginaire. Tout autour de moi se mit à tournoyer, comme d'habitude et je me retrouvais dans mon monde.

    Une prairie, un soleil au zénith et une chaleur caniculaire. Marchant dans cette herbe a peine tondue, levant les yeux au ciel les nuages très peu présent, en forme étrange, représentant toutes formes de choses. Ce monde je l'aimais, je le savourais, j'étais libre et je faisais tout ce que je voulais. Continuant mes pas, j'aperçus au loin un jeune homme. Qui était-il? Je ne l'avais jamais vu. Les cheveux mi long, bruns, un regard perçant noisette. Mes yeux parcoururent un peu partout, et j'aperçus non loin de lui un serpent. Pris d'une pulsion je ne me posais même pas de questions.

    « Attention! » Fis-je en me jetant sur lui.

    L'impact dur sur le sol me fis revenir à la réalité. J'étais tombé sur le jeune homme en question sur le parquet du musée. En plus j'avais mal aux fesses, j'avais chuté assez violemment on dirait. Les visiteurs nous regardait l'air colérique, faut dire, un établissement aussi silencieux, faire autant de bruit c'était légèrement... interdit...
Revenir en haut Aller en bas
Axel J. Pryor

Axel J. Pryor


Messages : 29
Date d'inscription : 29/03/2009

about you
Relationships:
conte incarné: Dimitri - Anastasia

Sweet Escape ft ; axel Empty
MessageSujet: Re: Sweet Escape ft ; axel   Sweet Escape ft ; axel EmptyMar 7 Avr - 2:01

    Le soleil, perçant. Ouch. Je crois que je ne m’habituerai jamais. Non pas que je n’aime pas les journées ensoleillées, loin de là, mais j’aime dormir. Cela ne veux pas dire que je suis paresseux ! Attendez, il n’y a rien de mal à prendre quelques heures de sommeil supplémentaire, quitte à avoir plus d’énergie pendant la journée. Parce que le matin, je ne suis pas très actif. Parce que le soir, c’est mon moment préféré de la journée. J’aime sortir, me joindre aux fêtes mondaines sans y être invité, voir Times Square la nuit. Et rester debout aussi tard implique inévitablement dormir plus longtemps le matin. J’ai beau être quelqu’un de très actif, je n’ai malheureusement pas une endurance à toute épreuve, et je suis loin d’être surhumain. Je tiens donc à mes heures de sommeil comme tout le monde. Mais ca, bien sûr, on ne peut pas comprendre ! Non, parce que mr. Soleil à décider de me faire la vie dure ce matin, encore une fois. Dommage pour moi. Des rayons de lumière traversaient les rideaux à peine opaque que nous avions installé dans les fenêtres. En fait, ce n’était que des vieilles couvertures inutilisées qui pendaient. Notre appartement était miteux. Rien de beau, rien de riche. Nous étions trois : trois infortunés, pauvre, vivant de petit boulot. Et je dormais dans le salon. Sur le canapé. Tous les soirs. Il m’arrivait parfois de voler le lit d’Austin lorsque j’en avais la chance… mais souvent, cela n’arrivait qu’une, voir deux fois par mois, parce qu’il était plus rapide que moi, parce qu’il était rusé et que je ne faisait pas le poids. Non pas que cela me dérangeait de dormir sur le vieux canapé qu’on avait recueilli. Si cela ne tenait qu’à moi, j’aurais pu dormir sur le plancher, pour autant que j’ailles une place où ronfler. Mais devoir me réveiller tous les matins en même temps que le soleil… alors là, je ne digérais pas du tout. Dodo Soleil, fait comme tout le monde.

    Enfin, après quinze bonnes minutes d’acharnement, je dus me résigner à avouer que je ne pourrais certainement retourner dans le pays des rêves. Bougonnant un peu, la mine basse, je fis un tour rapide des quatre pièces de notre appartement : le salon, la cuisine, la chambre principale et la salle de bain. Mort. C’était complètement mort. Lena dormait, Austin ronflait et y’avait encore un chat qui dormait sur la galerie. Génial. J’étais le seul être vivant à bouger dans cette maison. Soupirant, j’entrepris de débuter ma journée... Une bonne douche s’imposait d’abord, car je sentais encore le parfum de la veille. Décidemment, les parfums de riches, c’était collant. Oui parce que quoi, lorsqu’on vit de rien, on peut bien se permettre quelques fois de se faire passer pour un autre. Et ça m’arrivait souvent. Fréquenter les boîtes de nuits, en trouvant un alibi, de faux papiers et le tour est joué ! J’étais un expert et personne n’avait découvert mes paquets de bêtises encore. Je ne sais même pas si Lena ou Austin s’en doutait. Enfin bref, la douche fut brève car l’eau chaude décida d’abandonner la partie après seulement quelques minutes. On était pauvres, on n’avait pas le choix de vivre avec ce qui venait. M’habillant comme à l’habitude, un vieux jeans, un polo qui me donnait un air décent et une veste assortie, je sortis de la salle de bain, mes cheveux plaqués contre mon visage. Tant pis, ils sècheraient tout seul. Je n’avais pas envie de faire fonctionner le séchoir. 1. C’était de l’électricité de plus à payer. 2. J’étais toujours pris avec deux marmottes qui dormaient comme des bébés.

    Un petit déjeuner vite fait – un pain rôti et un verre de jus d’orange – me fit réaliser que c’était le temps des courses. Dommage, on n’avait plus trop d’argent. On mangerait des restes pour le dîner. J’irais acheter quelques trucs en revenant. Parce que je comptais partir pour l’avant-midi, au moins. J’avais besoin de réfléchir, car tout ce qui se passait autour de moi dernièrement m’accablait. J’étais abasourdi et face à une réalité que je n’aurais jamais imaginée. On m’avait confronté à un passé que j’avais toujours souhaité oublié. Et Lena, qui s’était révélée jeune fille de la haute, grandement recherchée par sa sœur. Sereyna Daugherty, qui aurait pu s’en douter ? Moi, bien sur, j’étais le mieux placé pour la reconnaître, mais l’idiot que j’étais n’avait pas vraiment vu. Peut-être avais-je besoin de lunettes, maintenant que j’y repensais.

    Quelques minutes à marcher dans New York pour me retrouver devant le metropolitan museum. Pourquoi pas ? Haussant les épaules, je fourrai mes mains dans mes poches, repoussant une mèche rebelle d’un coup de tête avant d’entrer clandestinement dans le musée. Oui, parce que je n’avais pas d’argent pour entrer, évidemment. Mon truc ? Joignez-vous à un groupe, fondez-vous dans la masse, ayez l’air décontracté… Et si ça ne fonctionne pas, trouvez la porte de service. Un jeu d’enfant. C’était si facile que je commençais à m’ennuyer. J’attendais d’autres challenges. Je devrais un jour où l’autre en trouver d’autres, sans quoi je mourrais certainement d’ennui. Enfin, je n’avais pas à me plaindre : j’avais atteint mon but. J’y étais et maintenant je pouvais regarder les expositions. Comme si ça m’intéressait. Enfin, tous les moyens étaient bons pour passer le temps.

    Mon regard noisette se perdit donc dans les différents tableaux exposés. Non pas que je m’y intéressais, ni même que cela me fascinait, mais je me disais que certains nobles prenaient un plaisir à regarder ces tableaux à longueur de journées, parce qu’il devait certainement penser à la prochaine décoration de leur salle de thé. Et dire que moi, je n’étais pas foutu d’avoir une chambre à moi tout seul. Ha ! Quelle ironie, quelle bonne blague, quelle plaisanterie ! Tout ça me rappelait tout simplement ce que j’aurais aimé être, ce dont à quoi je rêvais. Une vie sans avoir à se casser la tête pour devoir faire les courses, ne pas avoir à chercher constamment un travail, ne pas avoir à s’inquiéter de rien. La belle vie. Enfin, je ne put rester dans ma rêverie bien longtemps. Je me retrouvai, contre ma volonté, plaqué contre le sol, une jeune fille par-dessus moi. Je ne put malheureusement pas réagir et la seule chose dont je me souvins avant d’avoir tombé fut d’avoir maudit le bon dieu qui m’avait imposé cette vie et entendre le cri d’une hystérique dire : Attention ! Et paf ! J’étais sur le sol. Mais qu’est-ce que j’avais fait pour mériter ça !

    Regardant autour de moi, je réalisai que plusieurs passants étaient très fâchés de notre attitude. Oui bon, un musée, on ne joue pas à la marelle là-dedans. On ne saute pas sur les gens non plus. Enfin, ma réaction est automatique : je me relève d’un bond, prend la jeune fille par le bras et l’entraîne avec moi dans la pièce la plus proche. Autant ne pas faire ce que je m’apprête à faire en public, on me prendra pour un fou allié. Quoique entre moi et la fille en question, je me demande bien qui est le fou. Peu importe. On se retrouva donc dans une pièce fermée, un entrepôt. C’est petit, il fait noir. J’ai une envie de meurtre ce matin : normalement, je me fiche bien des gens qui me foncent dedans, mais de là à me plaquer contre le sol. Alors là, ma patience à tout de même ses limites.

      - « Non mais vous allez bien vous ? dis-je, en serrant les dents. On ne vous a jamais appris qu’on ne pousse pas les gens ? Et qu’on les plaque encore moins contre le sol ? Je sais pas si vous savez où vous vous trouvez, mais ce n’est pas un terrain de jeu. Pitié, laissez en paix les gens qui sont venus ici. On est dans un musée, par sur un champ de bataille. »

    Décidemment, ce n’était pas mon jour. Soupirant, je relâchai le poignet de la jeune fille et la regarda droit dans les yeux. Elle semblait un peu plus jeune que moi, de quelques années voir, mais pas assez pour être une enfant. Mais pour qui elle se prenait ? Juste à lui voir l’allure, on devinait facilement qu’elle ne devait pas se battre avec son budget pour manger toutes les semaines. Un sourire ironique et un rire forcé, je ne mis pas longtemps avant d’ouvrir la foutue porte par laquelle j’étais entrée, me retournant vers la demoiselle avant de sortir de cette pièce qui sent le renfermé.

      - « Sur ce, bon avant-midi mademoiselle. »


    Et la porte se referma, laissant la fille en question dans le noir total.
Revenir en haut Aller en bas
Hanna L. Andrews

Hanna L. Andrews


Messages : 104
Date d'inscription : 22/03/2009
Age : 33

about you
Relationships:
conte incarné: alice in wonderland

Sweet Escape ft ; axel Empty
MessageSujet: Re: Sweet Escape ft ; axel   Sweet Escape ft ; axel EmptyMar 7 Avr - 15:22

    Moi, tout ce que je rêvais c'était d'une vie dites normale... Vous savez, le genre où quand vous avez trois ans vous ne faites pas le tour du monde dans les bagages de votre mère où vous constatez que le monde est affreux, avec des ivrognes des drogués... Non, moi j'aurais voulu aller à l'école maternelle comme toutes les petites filles, ma mère m'accompagnant le matin et me ramenant à la maison l'après-midi. Ou alors, passer mes anniversaires ou mes Noël avec ma famille ; au lieu de cela on me donnait de l'argent et on me disait: débrouille toi! Quelle vie c'est sur! Et après tout cela, on m'enviait d'être dans une lignée de nobles? Si seulement les passants des rues, qui courent pour avoir leur taxi, ou encore qui se dispute ne serait-ce que pour aller à un endroit précis, savaient la chance qu'ils avaient. Quand je voyais mon ami, Devan qui était en colère car son père lui avait dit de faire plus d'effort au lycée, j'avais une envie subite de le baffer et de lui dire de se réveiller! Lui, il allait au lycée, moi j'étais enfermée entre quatre murs. Certes, j'avais une intelligence, mais d'un côté je n'en voulais pas! Je me détestais, c'était pour cela que depuis petite j'avais crée ce monde rien qu'un moi, un monde ou je m'enfuyais quand il le fallait. Quittant cette maudite réalité.

    Entrant dans ce musée, après avoir fait le mur, je regardais les différents murs. Les gens autour de moi étaient soit prolétaires, soit nobles comme ma petite personne. Pourtant en apparence je n'avais rien d'une fille riche, faut dire, on différenciait le contraste dans la pièce. Les nobles étaient très bien habillé, souvent de la marque comme Chanel sur eux, et les prolétaires portaient des vêtements simples. Moi, j'aimais les vêtements simples, la preuve sur moi je n'avais que des converses en marque sinon c'était du basique, ce qui faisait crisper mes parents. Ma mère était toujours la première au courant des dernières tendances, et m'envoyaient des robes hautes coutures, des vêtements coutant très cher, et moi ou je les mettait? Dans mon placard tout au bout, ne touchant jamais, ou pratiquement. Je ne portais que ses robes, les soirs ou je devais me rendre à des soirées pour faire honneur à ma famille. C'est en pensant surtout à tout ce monde, que je partis dans mes plus lointaines pensées.

    Ces pensées se dissipèrent quand je sentis le contact du parquet sur mes fesses, aout ch, sur le coup je frémis de douleur, cela faisais loin du bien. Et les visiteurs nous lançais – à moi et à cet inconnu par terre à mes côtés – des regards assassins, de loin j'avais reconnu un ami de mon père avec sa femme, ils devaient fait acquisition d'un tableau sans doute. Préviendrait-il mon paternel de cette aventure? Sans doute, de toute façon c'était le cadet de mes soucis, mes parents n'étaient jamais là, ce n'était pas eux qui allait me faire la morale! Il se leva et me pris par la main pour attiré dans une pièce à coté. C'était moche, petit, noir, en gros, cela me rendit des plus mal à l'aise. Vous savez c'était la sorte de pièce, ou dans les fils il y avait un monstre gluant qui sortait pour vous dévoré. Gloups. C'est alors que cet inconnu me cria dessus, non mais il fallait qu'il se calme je l'avais quand même sauvé d'un serpent, pfeuh, merci la reconnaissance! Je le dévisagea, lui ce n'était pas un noble, sinon il ne m'aurait pas parler comme cela, c'est là que je me disais que les prolétaires avaient quand même un sacré culot!

    « Je sais très bien où on est! Pour qui vous vous prenez! » Dis-je en sifflant les derniers mots entre mes dents. Puis il fit un sourire, c'était forcé cela se voyait ainsi qu'un rire sarcastique... Ouhhh non mais pour qu'il se prenait lui? A me regarder de haut en plus! Sur je n'allais plus jamais lui sauver la vie, la prochaine fois je laisserais ce maudit serpent le mordre!

    Il sorti de la pièce et je ne rétorqua rien, regardant la pièce, enfin avec difficulté. Le noir me faisait mal aux yeux et la pièce était mal éclairé, quand tout à coup... Plus de lumière. Je me retrouvais dans le noir complet, on se croyait vraiment dans un film d'horreur. Il ne fallait jamais me laisser toute seule et encore moins dans le noir et dans une pièce étroite... Devan était toujours présent comme c'était cela car je savais encore que mon imagination allait se mettre en marche et que sa allait être vraiment affreux. Le cœur battant de plus en plus vite je pris appuie contre un mur, mais à peine j'eus fermé les yeux que le paysage changea.

    A la place de cet entrepôt, me voilà dans un donjon humide, lugubre. Marchant sur les pavés, je constata avec un effroi qu'un dragon était à six pas de moi, et il n'avait vraiment pas l'air content... Avalant avec difficulté, je sentais la fin proche et c'est là que je fis un hurlement aiguë, me recorvillant sur moi même, larmes perlant à mes yeux, le souffle saccadé et le cœur battant à cent à l'heure.
Revenir en haut Aller en bas
Axel J. Pryor

Axel J. Pryor


Messages : 29
Date d'inscription : 29/03/2009

about you
Relationships:
conte incarné: Dimitri - Anastasia

Sweet Escape ft ; axel Empty
MessageSujet: Re: Sweet Escape ft ; axel   Sweet Escape ft ; axel EmptyMer 8 Avr - 3:17

    Un cri perçant et je regrettai alors à la seconde près de ne pas avoir assommée cette fille. Enfin, ce n’est pas comme si j’étais violent, loin de là. Et puis, je respecte trop les dames pour avoir à leur faire du tort. Bon, allez, c’est quoi encore ? Décidemment, le bon Dieu a décidé que je n’aurais pas une journée facile. Autant voir cela du bon coté après tout : au moins, j’avais quelque chose à faire, même si c’était m’occuper d’une hystérique. Je venais à peine de sortir de l’entrepôt que je dus faire face à la réalité : je n’étais pas sorti de mon enfer pour tout de suite ! Soit elle faisait exprès, soit elle était cinglée. Pour l’instant, je n’aurais su dire laquelle de ces deux conclusions était la plus plausible. Soupirant, je dus également faire face aux gens qui étaient dans la place… Oui bon, parce que la fille venait de me tomber dessus, je l’avais éloignée, et maintenant elle criait comme une perdue. On pouvait facilement penser que c’était de ma faute tout ça : que j’étais un agresseur à la limite. Oula, ce rôle m’allait tellement bien. Je ne savais plus trop comment réagir et je fis encore appel à mes dons d’improvisations hors pairs. Pas le choix lorsque vous devez vivre le quart du temps comme un hors la loi pour essayer de vivre le plus aisément possible. Parce que malheureusement, mes petits boulots ne suffisaient pas toujours.

    Secouant la tête, je me retournai face aux gens qui me regardaient sévèrement. Décidemment, ils attendaient une explication et je devais leur en fournir une. Mon imagination fonctionnait à cent mille à l’heure et le nombre d’images qui me passa alors dans le coco fut incroyable. Après quelques secondes à peine, un sourire de pâte à dents m’apparut sur le visage et j’entrai dans un rôle que je revêtisse souvent. Je vous ai déjà dit que j’étais un bon menteur ? Un bon acteur ? Et que je bluffais sans aucune difficulté ? Et bah voilà, comme quoi qu’être qu’un sale menteur peut bien servir un jour. Les cachotteries et les doubles identités, j’y étais très habitué. Et tant mieux pour moi. Je réalisais maintenant plus que jamais à quel point cela pouvait bien me servir. L’air un peu crispé, j’entrepris alors mon discours :

      - « Pardonnez-moi. C’est ma cousine… enfin, vous voyez, c’est qu’elle a un léger problème mental et euh, ce n’est pas de sa faute. Ça lui arrive souvent, ce n’est rien de grave. Elle ne veut qu’un peu d’attention, pour ne pas se sentir seule… Alors, si vous voulez bien m’excuser. »


    Soupir, respire. Je me retourne et c’est terminé. Je sens un poids de moins sur mes épaules, mais un nouveau se rajoute alors. Je dois vivre avec mon mensonge pour les prochaines minutes et trouver un moyen d’éloigner cette fille de ma vue. Et puis, le musée était devenue une place impossible à fréquenter maintenant que je l’avais collée aux baskets. Retournant dans l’entrepôt, je la découvris seule sur le sol, dans le noire, criant comme quelqu’un à qui on est en train d’arracher un bras. Mais qu’est-ce qui lui prends bon sang ? Tout d’abord elle se jette sur moi et maintenant, elle crie toute seule au fond d’un entrepôt ? Elle est quoi ? Restant là à la regarder crier toute seule, je commence vraiment à me demander si je n’ai pas touché le mile en supposant qu’elle était atteinte mentalement… parce que là, c’est grave. C’est soignable ?
    Je m’approche alors d’elle, sans aucun autre choix devant moi. Si je ne sors pas dans les minutes qui suivent, les gens du musée vont penser que je suis entrain de l’égorger et je sens que ça n’ira pas très bien pour moi. Autant sortir d’ici le plus rapidement possible.

      - « Hé ! Mais t’as fini ce cirque ? C’est bon d’accord, crie autant que tu veux, mais fais-le dehors s’il te plait ! Ils vont penser que je veux te violer, merde ! »


    Lui prenant le bras, je la relève du sol et je l’entraîne avec moi vers la porte. Sortant, nous révélant au public, je passe rapidement mon bras autour de son épaule et revêtit de nouveau mon sourire de commercial, s’adressant à elle comme on parle à un bon ami. Paraît bien, sourit Axel ! Tout va bien. T’es juste accompagnée d’une cinglée, qui est supposément ta cousine. Mais qu’est-ce qui m’a prit de dire une bêtise pareille ! Si ca se trouve, je suis coincée avec elle jusqu’à temps que je trouve un moyen de m’enfuir en courant. Heureusement, on quitta cette pièce très rapidement et je la trainai à nouveau dans un coin désert du musée. Là, c’en était assez. Lui lâchant les épaules, je m’éloignai rapidement d’elle. Qui sait ce qu’elle pouvait me faire avec tout ce qui venait de se passer.

      - « Okay. Alors maintenant, tu vas m’expliquer, parce que j’ai du en échapper un méchant passage. Tu veux bien m’expliquer ce qui te prends ? C’est pas possible d’avoir une matinée en paix pour ruminer tout seul ? »
Revenir en haut Aller en bas
Hanna L. Andrews

Hanna L. Andrews


Messages : 104
Date d'inscription : 22/03/2009
Age : 33

about you
Relationships:
conte incarné: alice in wonderland

Sweet Escape ft ; axel Empty
MessageSujet: Re: Sweet Escape ft ; axel   Sweet Escape ft ; axel EmptyMer 8 Avr - 21:34

    Je me retrouvais face à ce garçon qui était loin d'être commode. Cette peau écailleuse verte, tirant sur le turquoise et ses yeux d'un noir profond, qui vous pénètre au fin fond de votre âme. Je m'étais recorvillé sur moi même, hurlant à en percer les tympans, positionnant mes mains sur ma tête et fermant les yeux en laissant des larmes coulés. J'étais apeurée, je me ne me contrôlais pas, les images s'abattaient de plein fouet à toute vitesse dans ma tête. Ouvrant un œil puis deux, je ne revis que l'obscurité de la pièce. Je respirais lentement, pour retrouver mon calme, en vain, j'étais effrayé, c'était loin d'être le monde parfait que j'imaginais. Dans mon monde aussi il y avait du danger? Il fallait que je trouve un remède à tout cela. Je resta collé contre le mur, les genoux recorvillé à ma poitrine, les bras autour. Ma tête posée sur mes genoux, je restais là, le regard fixe silencieuse. C'était dans ces moments précis que je me disais que j'aimerais bien avoir Devan à côté de moi, seul lui arrivait à me calmer car il me comprenait, il vivait la même chose que moi, ce qui m'intriguais depuis le début de notre rencontre.

    Je restais là, sans rien dire, alors que la porte s'ouvrit de nouveau. Qu'étais-ce? Un montre me voulant de nouveau du mal? Je restais sur mes gardes, les yeux embrumés de larmes encore qui coulaient sur mes joues. Précédemment j'avais entendu d'une voix à peine audible le jeune homme déclarant que j'avais un problème mentale. Les prolétaires se croyaient vraiment tout permis... Quand il entra, je ne lui répondit même pas, après tout il n'en voulait vraiment pas la peine. Pour lui j'étais qu'une sale folle qui circulait dans la nature. Je navigua ensuite mon regard ambre loin de lui, il ne valait même pas la peine de le regarder, il m'écœurait, il me jugeait sans me connaître. J'attendais au moins cinq minutes avant d'ouvrir la bouche.

    « J'ai bien le droit de hurler, après tout je suis une pensionnaire de l'asile psychiatrique qui se promène juste parce qu'elle a besoin d'un peu de compagnie pour ne pas se sentir seule. » Plus cela allait, plus mon ton était cassant.

    Je savais que s'il allait rétorquer quelque chose, moi d'habitude quelqu'un de vraiment calme, j'allais sortir de ms gongs et il regrettait amèrement ce qu'il dirait... J'aurais sans doute du rester dans mon domicile, je ne serais pas tomber sur une personne aussi ingrate, et peu compréhensive. On lui sauve la vie, et lui il déclare que vous êtes attardé... N'est-ce pas sympathique? Puis d'un coup il me leva, non mais il ne me pouvait pas me laisser tranquille? Déjà il parle de moi derrière mon dos assez méchamment, et après il veut m'aider pourquoi? Alors qu'on sort de la pièce, je saisis tout de suite que ce n'était que pour avoir sa minute de gloire... Les prolétaires tous pareils. Je croisais alors le regard de l'ami de mon père, lui savait très bien que cette histoire était sans doute un pur mensonge.

    Je marchais en sa compagnie, puis nos fumes seuls dans une autre pièce. Il me lâcha d'un coup et s'éloigna au loin comme s'il avait peur que j'ai la peste, mais c'était qui vraiment ce type? Il se croit vraiment tout permis! Alors qu'il débattait un flot de paroles, je ne l'écoutais à peine, regardant plutôt les tableaux. Je savais que sans doute il allait me faire la remarque que je n'écoutais strictement rien. Moi je pensais juste à une prairie verte, avec un soleil au zénith, un paysage magnifique, c'était mieux que d'écouter déblatérer l'autre.

    « Pourquoi j'expliquerais à quelqu'un que je ne connais pas? Et qui me prend pour une attardée mentale qui dois être sa cousine sois dis en passant... Tout cela pour avoir son petit quart d'heure de gloire? » Répliquais-je sans sourire, en lui jetant un coup d'œil furtif avant de reposer mes yeux sur une des nombreuses peintures. « Je ne te connais pas, tu ne me connais pas, alors à quoi bon tu juges les gens? Tout les gens sont différents des autres... Et tout le monde peut cacher quelque chose qu'ils ne révèlent qu'à de vrais amis... Alors pourquoi devrais-je te parler? » Je marqua une légère pause avant de reprendre pour finir. « Tu ferais mieux de partir, sinon on va croire vraiment que tu as pitié de moi, et je sais très bien que tu te sens déjà mal à l'aise, cela se voit sur ton visage... Puis tu ne voudrais pas faire mauvaise impression devant les gens n'est-ce pas? ».

    Je pouvais retrouver mon sérieux quand je le voulais, de temps à autres je me contrôlais, d'autres fois non... Enfaite je ne décidais pas du tout quand je pouvais entrer dans mon monde imaginaire, mais retrouver un semblant de sérieux j'arrivais à le contrôler.
Revenir en haut Aller en bas
Axel J. Pryor

Axel J. Pryor


Messages : 29
Date d'inscription : 29/03/2009

about you
Relationships:
conte incarné: Dimitri - Anastasia

Sweet Escape ft ; axel Empty
MessageSujet: Re: Sweet Escape ft ; axel   Sweet Escape ft ; axel EmptyVen 10 Avr - 0:34

    Passant une main dans mon front, je soupirai longuement, fermant les yeux. Une gamine, décidemment. Alors là, je me demandais vraiment ce que j’avais fait de mal pour qu’on ne veuille pas m’accorder ne serait-ce que quelques heures de paix. En plus, elle était têtue cette petite ! Je n’étais vraiment pas sorti de l’auberge. Enfin, autant y mettre les deux pieds dedans sans quoi j’irais me pendre avec une corde avant la fin de cette discussion. Discussion qui, au passage, n’était pas très agréable. Je sentais parfaitement que si cette petite aurait eu des couteaux dans les yeux, je serais mort depuis bien longtemps. Mais heureusement, ce n’était pas le cas. Oui bon, moi non plus je n’étais pas très calme et c’était peut-être dans mon intérêt de faire baisser un peu ma pression si je ne voulais pas l’assommer. Car contrairement à elle, moi je n’avais pas beaucoup de patience. Et j’avais passé l’âge de ses enfantillages, par-dessus tout. La pauvre prit bien mal la réplique que je servis au public pour m’éclipser et ne pas la faire passer pour une vraie folle… Quoiqu’en fait, elle n’avait pas eu besoin de mon aide pour le faire sur ce coup-ci. Si je n’aurais pas été la victime de ses instants de folies, j’aurais certainement regardé la scène avec amusement. Enfin bon… apparemment, c’était à moi de faire avec cette situation aujourd’hui. Je me demandai alors combien de personnes elle jetait au sol par semaine et cette pensée me fit rire.

    - « D’accord, alors va expliquer aux gens toute seule pourquoi tu m’as plaqué contre le sol…, ajoutais-je à son obstination, et je retirerai ce que j’ai dis. »

    Alors là, si elle réussissais à trouver quelque chose de plausible, je lui tirerais ma révérence. Elle semblait toutefois ignorer qu’on ne pousse pas les inconnus de la sorte. Heureusement que je l’avais sortie de la pièce, parce qu’elle me piqua une autre crise. On ne se connaissait pas ? Et alors ? Je voulais mon heure de gloire ? Non, mais je n’aurais certainement pas été contre. Après tout, si elle était bien aisée elle, elle devait être habituée à se faire regarder avec admiration. Moi, on me regardait avec dégout. Parce que j’étais simplement un gamin qui n’avait rien à faire de sa vie, qui n’avait pas une bonne éducation et qui dormais sur le canapé de son appartement de quatre pièces. Froncant les sourcils, je ne pus toutefois enlever ce sourire moqueur de mon visage. La pauvre savait-elle simplement à qui elle avait affaire ?

    - « On ne se connaît pas ? C’est bien vrai ; Axel Jayden Pryor mademoiselle, répondis-je en tendant la main. Autant la prendre à son propre jeu. Et j’ai pas envie de me faire servir un discours d’une drama queen. Ca se voit bien que t’as été adulé toute ta vie… Si t’es ici après tout, c’est certainement pas parce que tu traînes les rues. Et si je restes, c’est parce que j’en ai envie. J’ai bien envie de te voir leur servir une excuse bidon pour excuser ton comportement. Parce qu’aux dernières nouvelles, je n’ai pas à faire bonne impression puisque j’ai, au départ voulu passer inaperçu. Ce qui n’est pas ton cas, apparemment. Un petit manque d’attention, peut-être ? »

    Je venais de frapper fort et dur, je le savais, mais j’avais bien envie de lui en boucher un coin. Je n’avais jamais recu l’attention de personne. Je ne l’aurais jamais. Je n’avais pas besoin qu’on me remarque, je n’avais pas besoin de briller. À quoi bon ? Qu’est-ce que j’avais à leur servir de toute façon ? Je n’étais pas quelqu’un qu’on admirait pour sa personnalité, encore moins pour son allure. Parce que coté allure, j’étais pas servi. Ca se voyait très bien : je portais de vieux vêtements et malgré mes cheveux bien placés, je ne dégageait rien qui pouvait donner l’impression que je vivais aisément.

    La prenant à nouveau par le bras – à croire que j’aimais bien traîner les dames quoi – je l’emmena à la pièce voisine de celle dans laquelle l’impact avait eu lieu. La lâchant, je croisai les bras et souris malicieusement.

    - « Allez, qu’est-ce que tu attends ? Je suis certain qu’ils attendent impatiemment ton retour. Après tout, ils doivent bien vouloir comprendre pourquoi tu cries toute seule dans le noir et pourquoi tu prends les visiteurs du musée pour des obstacles à plaquer. »
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Sweet Escape ft ; axel Empty
MessageSujet: Re: Sweet Escape ft ; axel   Sweet Escape ft ; axel Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Sweet Escape ft ; axel
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Looking For Someone... [Axel]
» il va vous manquer le axel, je sais x)
» Sweet Eternity
» Sweet Friendship

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Enchanted :: • • les oubliettes-
Sauter vers: